+33 (0)4 70 67 09 79
 

Les Secrets du Bocage

Avez-vous déjà entendu parler de la « Débredinoire » ?

Débredinoire » vient du mot « bredin », signifiant « simple d’esprit » en dialecte bourbonnais.

Au VIIème siècle, un évêque celte dénommé Ménulphe, passa par le village, alors nommé Mailly sur Rose et y mourut. Ce saint homme était réputé pour rendre leurs esprits aux personnes un peu simplets. Le village est alors rebaptisé Saint-Menoux et une abbaye de Bénédictines est créée au Xème siècle pour accueillir les pèlerins. Dans le sarcophage contenant les restes de Saint-Menoux autrement, appelé Saint-Ménulphe, vous trouverez un trou en demi-cercle dans lequel les « simples d’esprit » passent la tête afin de recouvrer leur santé mentale : chasser toute leur « bredinerie » ou traiter les maux de tête. Gare à ne pas toucher les bords en passant votre tête, au risque d’hériter de toute la folie des visiteurs précédents. Il s’agit d’un patrimoine unique en son genre et d’une science bien incertaine...

Image
Le monument aux morts pacifiste

Image

De tous les monuments aux morts du Bourbonnais, celui du village de  Rocles et sans doute le plus singulier et le plus émouvant.

Ici la dénonciation de la guerre et de ses horreurs passe par un buste d'enfant aux cheveux bouclés qui du haut du monument pointe de son doigt l'inscription "Apprenons à supprimer la guerre". Cette formule insolite sur ce type de monument est à la fois réaliste et pleine d'espoir pour le futur. Sa construction a été décidée rapidement par le conseil municipal, dès l'Armistice de 1918.

"Sec comme le Bénitier de Gennetines"

Le dicton « sec comme le bénitier de Gennetines » nous vient de cette légende :

Autrefois Gennetines était un petit hameau de la commune de Saint-Plaisir et il avait sur ses terres un château féodal. En 1789, la révolution grondant, les châtelains s’enfuirent et abandonnèrent toutes leurs richesses. Ils laissèrent notamment le bénitier de la chapelle, qui n’était d’autre qu’une pierre grossièrement creusée. À ce moment-là, l’église de Saint-Plaisir était en construction. Profitant de la désertion du château, sa chapelle fût pillée et le bénitier fit parti du butin. Monté sur un chariot attelé à quatre bœufs, le voyage fut difficile. À mi-chemin les bœufs refusèrent d’avancer davantage, une roue se brisa et malgré tous les efforts, le chariot ne bougea plus. Le bénitier fût alors abandonné dans une haie sur le bas-côté. Aujourd’hui le bénitier se trouve toujours au même endroit surmonté d’une croix. Comme il n’y avait jamais d’eau dedans, excepté les jours de pluie, l’expression « sec comme le bénitier Gennetines » est passée dans le langage courant local pour désigner un temps très sec.

Image
L'histoire du sanatorium Marie et François Mercier

Image

François Mercier, entrepreneur en travaux publics, décide de construire un sanatorium destiné à recevoir les malades atteints de tuberculose et notamment les soldats durant la première guerre mondiale. Son épouse, Marie Mercier, milite pour qu’un sanatorium destiné aux femmes puisse voir le jour. Sa force de persuasion et les immenses besoins à satisfaire font que le pavillon Marie mercier ouvre ses portes, en janvier 1934, dans le village de Rocles.

En 1983 les deux pavillons fusionnent et donnent naissance au centre médical François et Marie Mercier, établissement public de santé, assurant principalement des soins de suite et de réadaptation. Depuis 2000, le pavillon Marie Mercier est totalement rénové. La rénovation totale du pavillon François mercier s’est achevée en 2003.

Le lutrin de Mme de Montespan et la légende de ses entrailles

Madame de Montespan a réalisé deux séjours à Bourbon-l’Archambault (en 1676 et 1681).

À cette occasion elle fait don de son lutrin à l’église de la commune. (Un lutrin est un petit pupitre pour lire ou écrire confortablement un livre.) Le lutrin porte les armes royales surmontées d’une couronne ; l’autre côté est orné des initiales F.A.M.L qui représentent en abréviation Françoise Athénaïs de Montespan. Le dernier « L » fait bien entendu référence au rois Louis XIV, dont madame de Montespan sera la favorite de 1667 à 1683.

 

À sa mort une légende naît : son testament (cassé par son fils légitime, Louis-Antoine de Pardaillan de Gondin), ordonnait que ses entrailles fussent portées à la communauté de Saint-Joseph, à Paris ; mais cette disposition ne put être exécutée : l’excessive chaleur les avait rendues si nauséabondes, que le porteur revint sur ses pas et les remit aux Capucins de Bourbon-l’Archambault. Le père gardien ne pouvant tenir à l’excès de l’infection, les fit jeter aux chiens. Quand on sut à Versailles ce qu’étaient devenues les entrailles de madame de Montespan, un de ses amis dit : « Est-ce qu’elle en avait ? »  

Image
La pierre percée

Image
Image

Cette pierre percée est un des points forts de la commune de Châtillon.

Elle est percée de 7 trous et bien que sa découverte soit ancienne personne ne sait sa réelle utilité. Les légendes vont alors de bon train. Certains disent que cette pierre servait à reposer 5 verres et une bouteille, d’autres plus imprégnés de légendes médiévales, pensent qu’elle servait à poser les épées ou les lances des chevaliers. Enfin la dernière hypothèse présente un sorcier avide de revanche envers un tisserand. Par vengeance, un soir d’orage, il lança la meule sur la tête du pauvre fabricant d’étoffes.

Professionnel du tourisme sur le territoire ?

Image

+33 (0)4 70 67 09 79

1, place de l'Hôtel de Ville
03160 BOURBON L'ARCHAMBAULT
France

Image

Professionnel du tourisme ?

ESPACE ADHÉRENTS