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Les Secrets du Bocage

Avez-vous déjà entendu parler de la « Débredinoire » ?

 

Débredinoire » vient du mot « bredin », signifiant « simple d’esprit » en dialecte bourbonnais.

Au VIIème siècle, un évêque celte dénommé Ménulphe, passa par le village, alors nommé Mailly sur Rose et y mourut. Ce saint homme était réputé pour rendre leurs esprits aux personnes un peu simplets. Le village est alors rebaptisé Saint-Menoux et une abbaye de Bénédictines est créée au Xème siècle pour accueillir les pèlerins. Dans le sarcophage contenant les restes de Saint-Menoux autrement, appelé Saint-Ménulphe, vous trouverez un trou en demi-cercle dans lequel les « simples d’esprit » passent la tête afin de recouvrer leur santé mentale : chasser toute leur « bredinerie » ou traiter les maux de tête. Gare à ne pas toucher les bords en passant votre tête, au risque d’hériter de toute la folie des visiteurs précédents. Il s’agit d’un patrimoine unique en son genre et d’une science bien incertaine...

 En accès libre dans l'église de Saint-Menoux

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Le monument aux morts pacifiste

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De tous les monuments aux morts du Bourbonnais, celui du village de  Rocles et sans doute le plus singulier et le plus émouvant.

Ici la dénonciation de la guerre et de ses horreurs passe par un buste d'enfant aux cheveux bouclés qui du haut du monument pointe de son doigt l'inscription "Apprenons à supprimer la guerre". Cette formule insolite sur ce type de monument est à la fois réaliste et pleine d'espoir pour le futur. Sa construction a été décidée rapidement par le conseil municipal, dès l'Armistice de 1918.

 

Dans le bourg - à côté de l'église

"Sec comme le Bénitier de Gennetines"

Le dicton « sec comme le bénitier de Gennetines » nous vient de cette légende :

Autrefois Gennetines était un petit hameau de la commune de Saint-Plaisir et il avait sur ses terres un château féodal. En 1789, la révolution grondant, les châtelains s’enfuirent et abandonnèrent toutes leurs richesses. Ils laissèrent notamment le bénitier de la chapelle, qui n’était d’autre qu’une pierre grossièrement creusée. À ce moment-là, l’église de Saint-Plaisir était en construction. Profitant de la désertion du château, sa chapelle fût pillée et le bénitier fit parti du butin. Monté sur un chariot attelé à quatre bœufs, le voyage fut difficile. À mi-chemin les bœufs refusèrent d’avancer davantage, une roue se brisa et malgré tous les efforts, le chariot ne bougea plus. Le bénitier fût alors abandonné dans une haie sur le bas-côté. Aujourd’hui le bénitier se trouve toujours au même endroit surmonté d’une croix. Comme il n’y avait jamais d’eau dedans, excepté les jours de pluie, l’expression « sec comme le bénitier Gennetines » est passée dans le langage courant local pour désigner un temps très sec.

 

Lieu-dit "La faix" à Saint-Plaisir

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L'histoire des sanatoriums Marie et François Mercier

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François Mercier, entrepreneur en travaux publics, décide de construire un sanatorium destiné à recevoir les malades atteints de tuberculose et notamment les soldats durant la première guerre mondiale. Son épouse, Marie Mercier, milite pour qu’un sanatorium destiné aux femmes puisse voir le jour. Sa force de persuasion et les immenses besoins à satisfaire font que le pavillon Marie mercier ouvre ses portes, en janvier 1934, dans le village de Rocles.

En 1983 les deux pavillons fusionnent et donnent naissance au centre médical François et Marie Mercier, établissement public de santé, assurant principalement des soins de suite et de réadaptation. Depuis 2000, le pavillon Marie Mercier est totalement rénové. La rénovation totale du pavillon François mercier s’est achevée en 2003.

 

Le Bourg - D945 à Tronget

Le lutrin de Mme de Montespan et la légende de ses entrailles

Madame de Montespan a réalisé deux séjours à Bourbon-l’Archambault (en 1676 et 1681).

À cette occasion elle fait don de son lutrin à l’église de la commune. (Un lutrin est un petit pupitre pour lire ou écrire confortablement un livre.) Le lutrin porte les armes royales surmontées d’une couronne ; l’autre côté est orné des initiales F.A.M.L qui représentent en abréviation Françoise Athénaïs de Montespan. Le dernier « L » fait bien entendu référence au rois Louis XIV, dont madame de Montespan sera la favorite de 1667 à 1683.

 

À sa mort une légende naît : son testament (cassé par son fils légitime, Louis-Antoine de Pardaillan de Gondin), ordonnait que ses entrailles fussent portées à la communauté de Saint-Joseph, à Paris ; mais cette disposition ne put être exécutée : l’excessive chaleur les avait rendues si nauséabondes, que le porteur revint sur ses pas et les remit aux Capucins de Bourbon-l’Archambault. Le père gardien ne pouvant tenir à l’excès de l’infection, les fit jeter aux chiens. Quand on sut à Versailles ce qu’étaient devenues les entrailles de madame de Montespan, un de ses amis dit : « Est-ce qu’elle en avait ? » 

 

Chapelle du bas côté - église de Bourbon-l'Archambault 

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La légnde de la pierre percée

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Cette pierre percée est un des points forts de la commune de Châtillon.

Elle est percée de 7 trous et bien que sa découverte soit ancienne personne ne sait sa réelle utilité. Les légendes vont alors de bon train. Certains disent que cette pierre servait à reposer 5 verres et une bouteille, d’autres plus imprégnés de légendes médiévales, pensent qu’elle servait à poser les épées ou les lances des chevaliers. Enfin la dernière hypothèse présente un sorcier avide de revanche envers un tisserand. Par vengeance, un soir d’orage, il lança la meule sur la tête du pauvre fabricant d’étoffes.

Lieu-dit "La Pierre Percée" - Châtillon

Prieuré Saint-Jean Grosbois

Le prieuré, bijou architectural est situé dans un écrin de verdure au milieu de la forêt de Grosbois.

Niché au cœur de la forêt domaniale de Grosbois, le prieuré Saint-Jean a été fondé à la fin du XIIe siècle. En 1295, le prieuré comptait six religieux. En 1317, le pape Jean XXII réforme l'ordre de Grandmont qui doit unir les prieurés trop petits avec d'autres pour mieux les rentabiliser. Saint-Jean est alors uni à celui de Chavanon, à Combronde, qui deviendra le principal, et Saint-Jean servira de ferme. À la Renaissance, il sert de logis à la famille de Saint-Hilaire qui le restaurera. L'ancien prieuré était entouré de remparts et d'un fossé, démolis par la suite.

Il ne subsiste du prieuré que l'aile sud et une toute petite partie de l'aile ouest. Les prieurés grandmontains étaient toujours construits sur un même plan formant un carré autour d'un cloître. L'aile sud abritait le réfectoire des moines et la grande cuisine. Celle de Grosbois possède encore une remarquable cheminée Renaissance armoriée de 4 mètres de largeur avec une rangée de dix-huit bustes.

L'église fermait le carré au nord. L'aile orientale était réservée à la salle capitulaire et au cellier, avec un premier étage comprenant le dortoir des moines. Enfin l'aile occidentale était destinée à la maison des hôtes. L'aile sud qui subsiste de l'ancien prieuré est l'une des mieux conservées des prieurés grandmontains ; elle est éclairée de sept lancettes. Elle a été restaurée à partir de 1985 par l'office national des forêts à qui il appartient encore. Le réfectoire mesure 14 mètres sur 5,80 mètres. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 1929.

Aujourd'hui cet écrin de verdure est ancré dans le bocage et de nombreuses balades pédestres partent de ce lieu fort de l'histoire de Gipcy.

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Saint Grelichon et sa légende fertile

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La statuette de Saint-Grelichon est un buste niché dans la façade d’une maison du bas de la rue Saint-Grelichon. Elle représente un personnage énigmatique et populaire de la petite cité de caractère. Selon la légende, ce « saint » est réputé pour guérir les femmes de la stérilité. Apocryphe il n’a jamais été reconnu par l’église qui a combattu son culte.

Les femmes devaient gratter la cheville en bois de forme phallique fixée sur le bas-ventre du saint. Elles devaient alors récupérer la « poudre miraculeuse », la mélanger à du vin blanc et boire le tout dans le but d’avoir par la suite de beaux enfants.

Rue Saint-Grelichon à Bourbon-l'Archambault

Village Insolite ; passé minier et pagode

Noyant d'Allier est un village bourbonnais qui se démarque par un fort métissage de cultures.

En 1943, à la fermeture de la mine de charbon, le village est de plus en plus déserté de ses ouvriers au profit de Buxières les Mines. Toutefois en 1954 les accords de Genève changeront la face du village. La municipalité de l'époque décide d'accueillir une forte communauté de français d'Indochine. Ces centaines de personnes, qui pour certains, n'ayant jamais vu la France, s'installent dans les corons, l'habitat minier délaissé une dizaine d'années auparavant. Ce "bourg vietnamien" s'intègre et s'adapte progressivement à la culture française sans pour autant couper leurs racines. Noyant d'Allier est un parfait exemple d'intégration. 

La commune abrite depuis 1983 un lieu de culture bouddhiste: la Pagode. Les plus curieux peuvent admirer l'intérieur richement décoré de ce temple grâce aux bénévoles de la communauté, à la seule condition de quitter ses chaussures à l'entrée par respect de la tradition bouddhiste. Tout autour du temple de multiples statues décorent le parc mais la plus impressionnante est certainement le gigantesque Bouddha doré haut de plusieurs mètres de haut. Une ambiance calme et reposante habite ce lieu. 

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Sur le Chemin de Saint-Jacques

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Ce sentier mythique est parsemé de sculptures sur les communes d'Agonges, Saint-Menoux et Châtel de Neuvre.

Le sentier de sculptures accueillera à terme une cinquantaine d'œuvres sur une partie du GR®300, chemin de Compostelle qui traverse le département de l'Allier. Sur ce parcours de 41 km entre Agonges et Châtel-de-Neuvre, plus de vingt sculptures sont déjà été installées.

Chaque artiste a réalisé sa sculpture sur la place de village pendant une semaine d'atelier avec l'aide d'un jeune stagiaire, issu du territoire, qui participe ainsi au processus créatif.

 

La vierge de Vernouillet

La Vierge appelée Notre-Dame de Vernouillet, estimée du XIII" siècle, est l'une des plus anciennes, et des plus belles du Bourbonnais, car l'une des mieux conservée.

Cette Vierge assise, en chêne est sculptée en bois plein. Les côtés du siège sont élégamment ornés d'arcades sculptées . Cette statue était destinée à être placée soit dans une niche, soit adossée au retable d'un autel ce qui explique l'absence de dossier. A l'arrière, un compartiment a été creusé, il était fermé par une porte scellée.

L'Enfant Jésus, bénissant le monde, d'un geste de la main est assis sur les genoux de la Vierge. Elle est vêtue d'une robe, recouverte d'une cape aux manches longues ouvertes et tombantes, qui lui couvre également la tête. Ses cheveux noirs et ceux de l'Enfant Jésus ondulés. La robe et la chape sont teintes en rouge. L'Enfant Jésus, peint en vert, a le bras gauche cassé au niveau coude, son bras droit est levé, son pouce, index et le médius redressés, l'annulaire et le petit doigt repliés en signe de bénédiction. Les genoux et les pieds de l'enfant ont été coupés afin de pouvoir cacher cet œuvre dans le tronc d'un arbre, durant la révolution. La chaise quant à elle, est tricolore, blanche avec des ornements rouges et verts.

La Vierge de Vernouillet était reconnue pour protéger les amoureux, dont elle était la Sainte patronne.

A la Révolution, elle fut d'abord sauvée par des paysans qui l'enfouirent dans le sol. Lorsque la situation devint plus calme, des années plus tard, les paysans voulurent la remettre dans ce qui restait de la chapelle, mais le propriétaire des lieux s'y opposa. Elle fût alors installée dans le creux d'un chêne et les fidèles, allaient secrètement y faire leurs dévotions. Les plus assidus étaient les couples amoureux dont les parents s'opposèrent au mariage.

On raconte qu'un jour, près de la statue, une jeune bergère de dix-huit ans et un bon laboureur, un gros gars de dix-neuf ans, voulaient se marier, mais les parents s'y opposaient ;

" Un jour, y s'sont r'trouvés dans l'champ d'Varnouillet, à couté d'la Bounne Viarge qu'était mussée dans sa cabote de châgne. Les paures enfants étiont ben chagrins, et y pleuriont tou leu saoul.

Tout d'un coup, y-z-écoutont une voix ben douce sortir du châgne, leu promettant aide et protection. Y s'approchont et, en l'vant la tête, y voyont la Bounne Dame de Varnouillet que t'nait le ch'tit enfant Jésus su ses g'noux, prête à causer.

Les amouroux, ben r' connaissant, tombont à g'noux et récitont une gente litanie à la Bounne Viarge. Y-z-y disont: "Bonne Sainte Dame, voyez-vous, on est bien mal'reux: j'nous aimons du pu profond d'noute cœur, et nouté parents voulont pas nous laisser marier. Et pourtant, les pardrix, les marIes et les alouettes s'mariont ben comme y voulont ! Oh, vous qu'consolez les paures mal'reux affligés, protégez-nous, j'en avons tant besoin! Si j'pouvons nous marier, j'fesons l'vœu de r'venir là vous r'marcier l'jour d'voute Sainte Nativité et d'vous offrir des bons raisins attachés par des gentis rubans de soie 'blancs et bleus."

Depuis de temps-là, Note Dame de Vernouillet a été reconnue comme patronne des amoureux dont la fête fût ensuite célébrée le 8 septembre. Distant de près de quatre kilomètres du bourg, les femmes, les jeunes filles et même des hommes montaient jusqu'à Vernouillet, chaque 8 septembre après-midi.

Ils venaient lui demander de donner des enfants aux femmes stériles et des époux aux jeunes filles seules. Tous, s'agenouillaient et priaient devant la statue après quoi les femmes lui passaient autour du cou, ou du bras, un beau ruban tout neuf. Elles devaient couper un petit morceau d'un des rubans qui ornaient déjà la statue avant la pose du leur. Ce bout de ruban coupé, devenait un talisman qui faisait marier et donnait des enfants.

Depuis 1938, la statue a quitté Vernouillet, les époux Débordes, ne voulant pas que cette Vierge soit vendue, firent don de celle-ci au musée de Bourbon-l'Archambault, où on peut encore la voir aujourd'hui.

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Barrage du Roc

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Le barrage du Roc à Châtillon est rigé en 1904 sur la demande de la société des forges de Châtillon Commentry, concessionnaire des mines de charbon de Noyant d'Allier.

Le barrage permettait de retenir l'eau afin d'alimenter la mine de Noyant afin de laver le charbon. Ce barrage était donc vital à l'activité minière. En 1943, à la fermeture de la mine de Noyant par le régime nazi au profit des mines de Buxières les Mines, le barrage devient alors inutile. Il fut vendu à un particulier en 1967. 

La Croix Layon

Noyant d'Allier abrite également un momunent tout à fait particulier en son sein.

La croix Layon n'est pas une croix classique; en effet chaque face possède sa propre vision de la religion. La première face est ornée d'un Christ en croix entouré de St Jean et de la Madeleine ou la Vierge. De l'autre côté nous découvrons une figure pourvu de cornes représentant Satan. 

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Village aux 13 châteaux

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Agonges est une commune remarquable de par sa forte densité de propriétaires châtelains; en effet le village compte sur son territoire pas moins de 13 châteaux ce qui en fait la commune possédant la plus de châteaux par rapport à son nombre d'habitants en Europe ! (13 châteaux pour 330 habitants). Généralement ces domaines sont des propriétés privées visibles uniquement de l'extérieur; seul le château de l'Augère ouvre ses porte à la visite.

Les trois puits - premier établissement thermal de la ville

Le pavillon du Logis du Roy fut édifié par Gaston d'Orléans, frère cadet du roi Louis XIII (1610-1643) à Bourbon l'Archambault.

Etablissement de bains construit vers 1641 sous la direction du médecin de la cour, Charles Delorme, à l’initiative de Gaston d’Orléans (1608 – 1660). Le Logis se composait de trois niveaux :

Rez-de-chaussée : 3 salles voûtées (1 pour les Capucin - 1 pour les hommes - 1 pour les femmes - 1er étage et combles : Habitation du médecin intendant des eaux.

Devant le bâtiment, trois bassins permettaient le refroidissement des eaux. Des transformations successives divisèrent les salles en cabinets de bains ou piscines et douches. Le Logis du Roy ne servira plus que d’établissement d’appoint à partir de 1884, année d’ouverture au public du Grand Etablissement Thermal.. 

Cette eau émanant de la terre à 55° à rapidement séduit la cour de Louis XIV: la princesse de Conti, Madame de Sévigné et Madame de Montespan y soigna un genou douloureux et fit planter les allées en amphithéâtre qui ont gardé son nom. Les capucins sont des frères mendiants se caractérisent par un aspect pauvre et austère, une barbe et un habit à capuchon de couleur brun-marron.  

 

 

 

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Marianne rouge

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La Marianne rouge trône à la mairie d'Ygrande depuis les années 1920. Le Parti Communiste exerce une influence conséquence dans le Bourbonnais et celui-ci a besoin de s'approprier des symboles afin que la population soit fédérée. Marianne est alors peinte en rouge afin de rallier un symbole de la République au mouvement politique d'extrême gauche. Le 8 mai 1944, un membre de la malice lui tire une balle dont l'impact est toujours visible sur son épaule. 

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1, place de l'Hôtel de Ville
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